Sans pression, sans challenge, se remettre à écrire, à parler des choses qu’on aime, juste pour le plaisir, avec patience et bienveillance, dans le grand brouhaha du Web.
Allez, on essaie.
(and May the Fourth be with you)
Sans pression, sans challenge, se remettre à écrire, à parler des choses qu’on aime, juste pour le plaisir, avec patience et bienveillance, dans le grand brouhaha du Web.
Allez, on essaie.
(and May the Fourth be with you)
L’idée : au moins un livre (fiction, non fiction, bd, mook) par semaine.
Semaine 1: Americanah, de Chimamanda Ngozi Adichie (commencé en 2016)
Semaine 2: The Heart Goes Last, de Margaret Atwood (commencé en 2016)
Semaine 3: D’Écosse, de Cédric Pignat (commencé en 2016)
Semaine 4: Le téléphérique, Sylvain Tesson
Semaine 5: L’Arabe du futur (vol. 1), Riad Sattouf
Semaine 6: Un zoo en hiver, Jirô Taniguchi
Semaine 7: j’ai commencé plusieurs livres, pas eu le temps d’en finir un :-/
Semaine 8: Le grand marin, Catherine Poulain
Semaine 9: Être ici est une splendeur, Vie de Paula M. Becker, Marie Darrieussecq
Et aussi : Mes lectures en 2016
[J‘allais flooder sur Twitter et je me suis souvenue que j’ai un blog. Autant écrire ici, tant pis si vous n’êtes que trois à lire ça.] [Vous trois, vous êtes sympa :-*]
Aujourd’hui 4 février 2017, c’est la Journée mondiale contre le cancer. Ou de lutte contre le cancer. Ou du cancer. Tout de suite on me crie dans les oreilles « c’est crétin de dire le cancer, il y a plein de cancers différents ». Oui, et alors ?
Alors ça reste important de parler de cancer (voyez, je ne dis pas du, mais de). Pourquoi ? Parce que:
Voilà pourquoi c’est important de parler de cancer (j’ai sûrement oublié plein de choses), et pourquoi une journée comme aujourd’hui n’est pas inutile.
Je suis désolée que certains d’entre vous soient/aient été affecté/e/s par un cancer, directement ou indirectement. Vous n’êtes pas seul/e/s. Parlez-en ! Je vous souhaite d’être écouté/e/s, entendu/e/s et soutenu/e/s.
Je suis aussi désolée que certains d’entre vous estiment que ce n’est qu’une « journée mondiale de blablabla » de plus. La prochaine fois qu’une célébrité meurt d’un cancer, plutôt que de vous contenter d’un « R.I.P. » sur Twitter, tâchez de faire un don à votre ligue locale de lutte contre le cancer. Ça pourrait servir, par exemple, à payer une partie de l’essence du bénévole qui conduit un malade à sa séance de radiothérapie 5 jours par semaine.
Prenez soin de vous, surtout.
Et putain, arrêtez de fumer, c’est dégueulasse.
De 2016, je décide de ne garder que les choses positives. Je laisse derrière moi un décès, les douleurs physiques, les crises d’angoisse, de larmes et d’insomnie, l’évanescence d’un « ami », les colères, les mots qui blessent, les heures à attendre et à espérer pour rien, les frictions au boulot, les énervements, les trucs ratés, les trucs jetés, les trucs moches, les moments de fatigue lasse et triste, la solitude.
De 2016, je garde les bonnes décisions, les éclats de rire, les moments partagés avec les personnes chères, les découvertes, les beaux livres, les beaux films, les belles musiques, les coins de ciel bleu, les soirs calmes, les nouvelles choses apprises, les travaux terminés, les sourires en coin, les rencontres IRL, les débuts d’amitié, les cadeaux offerts et reçus.
En septembre, j’ai subi une opération chirurgicale. Drôle d’expérience. Première hospitalisation de toute ma vie. Tout s’est bien passé et j’ai l’impression de reprendre le contrôle de mon corps – et de ma vie. Je souffrais d’une « condition » qui devenait pratiquement handicapante. Je suis contente d’avoir franchi le pas et d’avoir agi pour régler ce problème.
Amadouer son corps. C’est un long processus, qui requiert de la motivation et de la patience.
Maintenant j’ai repris le travail, je me sens plus sereine, même si la fin d’année n’est jamais une période bien joyeuse pour moi. J’aimerais pouvoir m’évader un peu, ce que je n’ai pas pu faire du tout cette année…
En attendant, je me concentre sur le présent.